Que peut-on dire des annonces de crise financière ?

Depuis la dernière crise financière des subprimes, la croissance économique mondiale continue son envolée à un rythme de croisière tranquille – plus de 3 % d’après les prévisions du FMI.

Les interactions économiques à l’échelle mondiale n’ont jamais été aussi prospères et fluides.

Certains commentateurs de la vie économique mettent en avant les risques d’incident économique en Chine dus aux problèmes de santé publique.

Cependant, il est probable qu’une épidémie – proportionnellement à la population mondiale – ralentisse, même, une mécanique économique, industrielle et financière robuste et bien rodée. C’est David contre Goliath.

Après avoir lu les différents argumentaires, d’un point de vue économique, il va y avoir, probablement, une période de dépression.

Quant aux indices boursiers, il pourrait y avoir des ajustements jusqu’au retour à la normale, dès la fin de la pandémie.

Une crise systémique ?

La probabilité que survienne une crise systémique augmenterait si :

1. un important pays faisait défaut à ses paiements ;
2. des banques de renom ne se faisaient plus confiance ;
3. une conflagration s’enclencherait ;
4. un problème d’approvisionnement en matière première se manifesterait ;
5. la machine économique reste grippée un long moment ;
6. etc.

Toutefois, ce risque est contenu par les dispositifs mis en place par les pays occidentaux depuis la dernière crise financière.

Pour les investisseurs frileux face à des nouvelles alarmantes, diversifier son portefeuille d’investissement ne peut qu’être bénéfique afin de réduire tous risques en cas de soubresaut économique ou financier.

La définition des charges variables ?

Les charges variables correspondent aux dépenses ou engagements financiers évoluant en fonction de l’activité d’une personne morale (entreprise par ex.) ou du niveau de vie d’un ménage si l’on se réfère une note de Valoxy.org.

Plus le niveau d’activité est élevé, plus fortes seront les charges variables.

Le concept est principalement usité dans le monde de l’entreprise – les charges variables évoluent avec le niveau de production de biens ou services.

Elles sont comptabilisées mensuellement, trimestriellement ou annuellement.

On parle également de charges opérationnelles.

Les charges variables s’opposent ainsi aux charges fixes ou de structure.

Exemple de charges variables ou opérationnelles : l’énergie ou les matières premières ; etc.

Exemples de charges fixes ou structurelles : loyer ; revenus salariés ; etc.

Certaines charges peuvent être mixtes – composées d’une partie variable et d’une partie fixe.

Exemple de charges mixtes : salaires de commerciaux ; etc.

Qu’est-ce que le revenu disponible d’un ménage ? Définition et explications.

Le revenu disponible d’un ménage correspond à la somme des revenus d’activité, des prestations sociales perçues, des revenus du patrimoine ainsi que des transferts de revenus provenant d’autres ménages – en nets d’impôts directs et de cotisations sociales -, selon l’Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE).

Ce sont donc les sommes d’argent – récurrentes et souvent mensuelles -, à disposition des ménages pour les besoins de la vie courante.

Autrement dit, sur une période donnée, c’est la somme d’argent effectivement disponible pour dépenser ou épargner.

Exemples de composantes d’un revenu disponible : salaire ; loyer issu d’une mise en location d’un bien immobilier ; pension de retraite ; allocations familiales ; revenus professionnels ; allocations de chômage ; etc.

Définition Dovish – desserrement monétaire.

Politique monétaire, concentrée sur le développement économique, et se base, généralement, sur un faible taux d’intérêt pour booster la circulation monétaire afin de financer, avec le moins de stress possible, les projets des entreprises et des particuliers.

Définition Hawkish – resserrement monétaire.

Politique monétaire basée, usuellement, sur une hausse du taux d’intérêt directeur pour contenir un taux d’inflation concordant avec les besoins économiques de long terme.

Source : Centralcharts

Il est à rappeler que les banques centrales analysent un ensemble de paramètres – climat des affaires, endettement des entreprises, balance commerciale, etc. – et évaluent différents scénarii avant de prendre une décision.

Le développement des politiques financière, commerciale et de change des autres blocs tiennent une large place dans les choix d’un banquier central. Le respect réel des réglementations – ou des accords – représente, aussi, un facteur tout aussi déterminant.

L’existence de distorsions concurrentielles, parfois, peu perceptibles, peuvent avoir des conséquences significatives à terme. Avant de se décider sur les choix à prendre dans un environnement concurrentiel, les banquiers centraux doivent donc vérifier l’évolution et la véracité de tous les agrégats macroéconomiques tout en ayant une sensibilité très microéconomique.

La définition d’une bulle économique ?

Une bulle économique est une bulle spéculative liée au mode de fonctionnement anormal d’une économie.

C’est un phénomène observé lorsque les prix des actifs sont décorrélés au taux réel de la croissance économique.

La bulle économique se caractérise par ces paramètres :

• hausse rapide des prix des actifs ;
• nombre élevé d’agents économiques spéculateurs (achat/vente sur une durée courte avec pour seul objectif un gain rapide sans considération pour la valeur réelle des actifs échangés).

Lorsque les actifs concernés appartiennent au marché immobilier (appartement, maison, locaux commerciaux, immeubles de bureaux, etc.), on parle alors de bulle immobilière.

Si les actifs concernés appartiennent au marché financier (action, obligation, etc.), on parle alors d’une bulle financière.

Si les actifs ou biens appartiennent au marché dans son ensemble (le système économique), on parle alors d’une bulle économique ou d’une bulle spéculative généralisée.

Par ailleurs, il peut exister un phénomène de propagation ou de contamination entre les différents segments de marché en rapport avec l’interdépendance des agents et actifs économiques – une bulle sur un marché peut générer une autre bulle sur un autre (voir exemple de la crise des surprimes).

Qu’est-ce qu’une crise systémique ? Définition et explications.

Une crise systémique est une crise financière ou économique déclenchée ou provoquée sur une zone ou un segment économique déterminé et ayant la capacité de se propager à l’ensemble des agents économiques de la planète.

La cause est un ou plusieurs éléments dysfonctionnels majeurs – détectés ou pas – situés à l’intérieur de la zone ou du système économique et financier affecté ; on parle de facteurs endogènes défaillants s’opposant ainsi aux facteurs externes ou exogènes.

Les analystes évoquent également l’expression de risque systémique pour désigner un potentiel de propagation d’une crise financière et économique à l’ensemble d’un système ou d’une zone selon une notice de Wikipédia.

L’effet de propagation est caractérisé par des phénomènes combinés : effet domino lié à l’interconnexion ou l’interdépendance des agents économiques ; effet de mimétisme ou comportement moutonnier des acteurs économiques ; etc.

Article d’archive de l’année 2008 proposant un exemple d’une crise systémique provoquée probablement par un élément dysfonctionnel intégré à l’intérieur d’un système économique ou d’une zone financière :

Sous-estimée une faillite peut engendrer une crise systémique ?

La faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers est à l’origine de la plus grande crise économique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le montant de la faillite s’élève à près de 660 milliards de dollars de dettes et ayant engendré des problèmes planétaires – licenciements de masse ; saisies immobilières par million ; maladies ; etc.

Par la suite, nombre d’experts ont essayé d’analyser la situation pour déterminer ou identifier les facteurs dysfonctionnels.

En toute probabilité, l’événement a été déclenché par de multiples causes : excès de dettes ; prêts accordés à des personnes insolvables ; spéculation excessive ; etc.

Lire rapidement l’histoire de la crise des subprimes de 2008.

La définition de revenu primaire des ménages ?

Le revenu primaire des ménages correspond à tous les revenus des personnes physiques liés à une participation à l’activité économique.

En d’autres termes, il correspond à l’ensemble des revenus des ménages issus de l’appareil productif – ou du mécanisme ou du processus de production si l’on se réfère à une publication de l’Insee.

Le revenu primaire des ménages inclut notamment :

-Les revenus du patrimoine – revenus locatifs ; dividendes ; etc.- ;

-Les revenus salariés ;

-Les revenus professionnels.

Toutefois, l’essentiel des revenus primaires est constitué des rémunérations des salariés incluant les salaires et les cotisations sociales.

Qu’est-ce que le tourisme européen ?

Le tourisme européen constitue l’activité de voyages et de séjours au sein de l’Europe – au sens large – pour ses habitants (près de 563 millions) et le reste du monde (près de 7 milliards).

Il constitue une activité socio-économique et culturelle au sein de la zone européenne ; son poids économique est estimé à 400 milliards d’euros par an et son taux de croissance annuel évalué à 5 pourcent.

En moins de 20 ans, la hausse des déplacements touristiques est estimée à plus de 200 pour cent.

Les touristes sont attirés par la découverte de nouvelles cultures, de nouveaux espaces, symbolisés par des monuments historiques – tour Eiffel à Paris ; tour de Pise en Italie ; le Colisée en Italie ; Big Ben à Londres ; etc.

Les hausses phénoménales du pouvoir d’achat et du PIB au niveau européen et mondial – de 1950 à aujourd’hui – ont permis le développement exponentiel de l’activité touristique.

Voici un article d’archive datant 2009 montrant un contexte de tensions économiques – dont un impact touristique – suite au déclenchement de la crise financière des années 2007/2008. Il relève la sensibilité de l’activité touristique à la situation socio-économique de son espace.

Le tourisme en Espagne/Italie/Grèce/Portugal/France va mal ?

Les grandes destinations touristiques européennes ont subi, de plein fouet, la crise économique. Les terrasses de café et les plages d’Espagne, d’Italie ou de Grèce sont vides de touristes.

En France, pays leader dans le tourisme, la baisse a atteint près de 30 % en nombre de touristes étrangers en 1 an.

Le tourisme espagnol s’est contracté de 10 % en été. Le tourisme italien a baissé de 8 % environ.

Ce sont surtout les touristes nationaux qui ont réussi à amortir le choc financier.