Qu’est-ce qu’une entreprise ?

Qu’est-ce qu’une entreprise ?

Définition : une entreprise est une structure productive autonome qui répond à une demande. Parfois, l’entreprise impulse et crée la demande des consommateurs.

L’objectif de toute entreprise est de fonder une organisation rentable et viable qui pourra apporter une utilité économique et sociale aux porteurs du projet (associés et salariés). Faire bénéficier, d’une certaine qualité de biens produits ou de services distribués, à ses clients ou ses partenaires est le paramètre central définissant une offre concurrentielle viable dans l’écosystème ciblé.

Pour comprendre l’enjeu commercial, affinez votre lecture par cet article de qualité : loi de l’offre et de la demande.

Toute entreprise commerciale, artisanale ou industrielle a des obligations fiscales et sociales de déclarations mensuelles, trimestrielles et annuelles. Les experts-comptables, les notaires et les fiscalistes accompagnent les agents économiques sur l’ensemble des démarches administratives et ont un devoir de conseils avisés.

Dans les extraits ci-dessous, il s’agit d’un mélange – non organisé – d’une description des structures économiques et d’opinions personnelles.

Chers lecteurs, vous pouvez intervenir en laissant vos avis complémentaires ou contraires, ainsi que vos expériences et connaissances personnelles.

Je vous conseille de lire ces excellents articles :

1 – Il existe des entreprises avec un seul agent économique.

Généralement, il s’agit d’un artisan, d’un agriculteur, d’un auto-entrepreneur, d’une profession libérale (avocat, dentiste, médecin, etc.), d’un commerçant (fleuriste, opticien, chocolatier, prêt-à-porter, etc.).

On parle aussi de micro-entreprise, de micro-entrepreneur ou d’entreprise unipersonnelle (Earl ou Eurl).

Ce statut est mal accepté socialement dans la société française. Les charges et les taxes empêchent une rentabilité confortable – hors professions libérales ou activités réglementées – permettant d’avoir la confiance et le respect des autres entités de l’écosystème économique (banques, institutions publiques, politiciens, etc.).

C’est une boucle négative qui se propage.

Eux-mêmes – les acteurs du commerce local – sont des consommateurs de biens professionnels ou locaux. Moins l’efficacité économique est bonne, et plus la circulation monétaire et l’investissement commercial en pâtiront à l’échelle locale et nationale.

La culture pour le commerce, l’amour de la création industrielle et la volonté sincère pour la compréhension des affaires financières se perdent au lieu de s’émanciper et de se perfectionner.

Malgré les risques financiers et un temps de travail extrêmement élevé, le commerce local ou de proximité ne fait pas partie des priorités des stratégistes de l’économie française focalisés sur la constitution de mastodontes européens ou mondiaux – la tête dans les étoiles. Pourtant, l’aspect commercial commence au chaînon d’une base unitaire locale pour créer une dynamique territoriale, une vie locale et un développement culturel de la matière économique.

Lors de la crise des subprimes, les stratèges de Bercy avaient subitement retrouvé le sens des réalités – ce qui démonte qu’ils savent quoi faire, qu’ils connaissent les chiffres désastreux du commerce à taille humaine et qu’ils ont pleinement conscience des carnages économiques passés et présents pesant sur les épaules souffrantes des agents économiques de base.

En pleine crise financière, l’édition en panique du contrat des autoentrepreneurs fût un élan positif – un pourcentage exact de fiscalité pris sur le chiffre d’affaires. La substance et l’esprit se sont envolés dès que la crise s’en alla peu à peu.

Cette norme devrait correspondre naturellement à l’ensemble des activités économiques et quelles qu’en soient les tailles. Lire absolument : indice de confiance.

Dans un tel scénario – improbable -, les attraits nationaux et internationaux – croissance annuelle à deux chiffres des IDE ou investissements directs étrangers – engendrés pour la fluidité du commerce, la lisibilité fiscale et l’envolée des indices de confiance compenseraient largement les prospectives du manque à gagner de l’instant.

Bien entendu, des changements radicaux sur les contrats étatiques et sur l’organisation publique – cantonnée aux régaliens – devraient suivre un pas déterminé vers cette nouvelle destinée plus apte à s’adapter aux schémas de la concurrence mondiale, à la rupture technologique et à accepter la nature de l’Homme.

2- Lire avant tout SARL et société anonyme.

Il s’agit de personne morale à objectif commercial ou lucratif. Ces entités doivent avoir au moins deux agents économiques – de deux à cent associés pour les SARL -, sinon elles seront considérées comme des entreprises unipersonnelles. Il suffit de déposer un capital en numéraire ou en nature et avoir un projet sectoriel.

Une société anonyme est une entreprise financiarisée de fait. Son capital est détenu par ses actionnaires. Ces derniers possèdent des titres financiers ou des parts de l’entreprise qu’ils peuvent revendre selon les critères et statuts de l’entreprise. Dès qu’une entreprise dépasse un chiffre d’affaires – plus de 3.1 millions d’euros de C.A – ou à plus de 50 salariés, un commissaire aux comptes doit vérifier et avaliser les flux financiers.

243 grands groupes commerciaux sont les contributeurs de 4,5 millions d’emplois.

Il existe plus de 3,15 millions d’entreprises impliquant plus de 13 millions de salariés à temps plein.

Les grands groupes, stratégies économiques séculaires de l’État français, forment l’essentiel des emplois directs et indirects au détriment de la création globale de valeurs et de la vie locale, de la créativité individuelle, de la prise de risque, et du développement de la culture économique sur l’ensemble de l’Hexagone.

Ce manque de culture économique se lit aussi :

  1. dans la difficulté à reprendre une société de petite ou moyenne taille,
  2. sur les statistiques des faillites – une entreprise sur deux décède dans les 5 ans à partir de la création -,
  3. dans la facilité à créer des impayés,
  4. à travers l’attrait excessif pour la sécurité de l’emploi,
  5. dans les difficultés financières des maisons d’édition et de presse résorbées par les subventions étatiques – défaillance sur la transformation naturelle de l’acquisition de la connaissance en une unité monétaire équivalente -, etc.
  6. sur les taux excessifs de la fiscalité et sur les prélèvements sociaux.

Exemples de décisions de politiques publiques pour animer commercialement et industriellement un territoire :

Il est possible pour une entreprise d’obtenir des déductions fiscales et une baisse de charges salariales à certaines conditions comme les activités créées en zone économique spéciale (ZES) sur le territoire français en :

Comme je ne peux pas tout écrire dans un seul article, vous pouvez compléter vos connaissances sur d’autres :



Opinion

Les esprits de Louis XIV et Napoléon pour la folie des grandeurs et l’attrait pour le pouvoir central millimétré jusqu’aux mots près – inspiré de la politique royale des étiquettes – entraînent ce territoire vers des stratégies bien particulières où les souffrances finiront par toucher l’ensemble – on ne peut pas transférer indéfiniment ces faix à des sous-ensembles choisis ou à des territoires étrangers.



Réflexion – vraie et/ou fausse.

Pourquoi les journaux américains fonctionnent globalement mieux – plus rentables avec une masse importante d’abonnés naturels – que les hexagonaux ?

La matière culturelle ingérée s’échange efficacement à un moment ou à un autre sur le territoire américain. En France, l’efficience de la transformation de l’acquisition des connaissances en une matière économique est quasi impossible sauf pour une partie négligeable de la société. D’où le besoin de subventions pour créer artificiellement une offre culturelle abondante décorrélée de la demande.



Pour les plus courageux et les plus curieux de la matière économique, vous pouvez continuer une lecture fortement riche – longue analyse écrite par nos soins pour régaler vos aspirations aux savoirs – qui permet d’avoir une vue plus globale et approfondie : cycles économiques.