Valeurs mobilières (définition, explications et modèle d’évaluation)

Quelle est la définition de valeurs mobilières ? Qui a le droit d’acheter des actions ou des titres financiers ? Comment fonctionne le marché financier ? Comment évaluer une valeur mobilière ?

Une valeur mobilière est un titre financier négociable, fongible et interchangeable pouvant être coté en Bourse (CAC 40 pour la Bourse de Paris, DAX 30 pour la Bourse de Francfort, l’indice Dow Jones pour la place de New York, etc.).

Les valeurs mobilières se divisent en trois grandes catégories :

– les actions ;

– les parts de tout actif financiarisé ou titres financiers (trackers, blé, cours du pétrole, forex, parts immobilières, etc.) ;

– les obligations.

Concernant les affaires financières et boursières, l’AMF est l’entité publique spécialisée qui régule et administre les cotations et les flux financiers.

Dès lors qu’un individu achète une action ou la part d’un actif – permis à tous les épargnants -, il en devient le « copropriétaire » ou « l’associé » ou plus communément l’actionnaire.

Une Assemblée générale se réunit chaque année pour :

  • présenter le bilan financier, la distribution des dividendes ;
  • évaluer les objectifs atteints,
  • parer aux éventuelles difficultés économiques ;
  • le renforcement éventuel du management ;
  • discuter et s’informer sur la stratégie pour les années à venir et répondre aux questions litigieuses.

Plus les actionnaires possèdent de titres, plus ils disposent des droits de vote. Les sociétaires fonctionnent différemment.

Au sujet des actionnaires majoritaires, ils doivent mandater au moins un administrateur pour siéger au conseil d’administration de l’entreprise. Ces sièges permettent d’être en contact permanent – tout au long de l’année – avec la direction générale. Les administrateurs – rémunérés par des jetons de présence – doivent vérifier si les directives et les stratégies émises pour les actionnaires lors de l’Assemblée générale (AG) sont appliquées.


Je tiens à vous confier des remarques sur les relations, parfois complexes, entretenues entre les membres d’un conseil d’administration et la direction générale de l’entreprise. J’ai observé que de nombreux membres siégeant au sein d’une entreprise étaient aussi des dirigeants de sociétés parties prenantes dans la distribution de biens et de services.

Ces administrateurs liés commercialement proviennent de la direction générale des principaux partenaires commerciaux. C’est une manière de pérenniser et de fidéliser les partenariats suivant une homogénéisation commune des stratégies et des évolutions interconnectées.

De plus, ces représentants n’hésitent pas à vendre les produits de l’entreprise (dont ils sont issus) aux autres administrateurs – eux-mêmes représentant d’autres sociétés commerciales. Les schémas relationnels des principaux acteurs du CAC 40 et des sociétés cotées sont à étudier pour comprendre et analyser l’évolution des décisions pouvant parfois surprendre.


Quels sont les critères objectifs et intuitifs pour investir ses capitaux dans une entreprise cotée en Bourse ?

Pour acheter une action d’une entreprise sans un surcoût tout en réduisant les risques – même si le risque de perte est inhérent -, les règles de bon sens et les indicateurs suivants pourront vous aider :

l’entreprise doit être bénéficiaire depuis les 5 dernières années ;

– l’indicateur PER – information financière accessible publiquement à tous – doit être dans l’intervalle de 8 à 15.

Définition de PER : price earning ratio = cotation/(revenu net distribué par action). Il permet donc une évaluation du nombre d’années pour un retour sur investissement de son capital ;

– le PEG se fixe à un niveau inférieur à 1.

Définition PEG : indicateur financier qui évalue les anticipations de croissance. Price earning growth = PER/(prospective du taux de croissance des revenus nets estimés) ;

– le PBR se situe en dessous de 1.

Définition de PBR : « price-to-book ratio » est le rapport entre la valorisation boursière et la valorisation comptable ;

– les prospectives annoncées par l’entreprise et les analyses indépendantes informent sur une croissance future des marges d’exploitation et du chiffre d’affaires ;

– l’entreprise doit être un leader sur les marchés où elle réalise ses principaux revenus ;

– la croissance potentielle du principal domaine d’activité de l’entreprise permet des conquêtes commerciales sur le moyen/long terme ;

– un levier opérationnel situé entre 0,90 et 1,5.

Définition de levier opérationnel  : cet outil indiciel mesure tout autant les leviers potentiels du résultat en cas de hausse du chiffre d’affaires et les risques afférents en cas de retournement de l’activité opérationnelle. Il indique ainsi la volatilité de l’activité.

Signification par l’exemple de l’indicateur dit de levier opérationnel  :  Si le chiffre d’affaires baisse de 1 % et que le résultat d’exploitation baisse de 5 %, le levier opérationnel sera de 5. Ce qui signifie que les charges fixes sont élevées, et donc que les risques financiers sont importants à la moindre baisse de l’activité. Pour garder un esprit défensif dans une stratégie gagnante et sécurisée, un levier opérationnel ne dépassant pas 1,5 semble raisonnable ;

– adhérer à ces principes financiers illustrés sur ce document pédagogique que j’ai mis en ligne : miser sur la valeur.

Il affère à chaque investisseur :

  1. de bien se renseigner sur les risques et les perspectives de croissance de l’entreprise ;
  2. de se faire conseiller éventuellement par un excellent gestionnaire de patrimoine, un fiscaliste spécialisé en placement financier, un expert-comptable ou un service de wealth management ;
  3. de réaliser de bons choix en termes de placement d’épargne et de diversifier ses investissements.

Je conseille d’explorer ces articles pour compléter vos connaissances afin d’affûter et d’affiner vos décisions économiques et financières :



3,3 %, c’est le taux moyen annuel de distribution ou de rendement sur l’indice CAC 40, le saviez-vous ?

5,8 %, c’est le taux moyen de rendement des actions françaises par an sur la période des 25 dernières années si l’actionnaire a réinvesti ses dividendes, le saviez-vous ?

1,4 %, c’est le taux moyen de rentabilité par an sur le placement en livret A sur la période des 25 dernières années, le saviez-vous ?

Les actions américaines restent les valeurs mobilières les plus rentables sur une longue période d’investissement, le saviez-vous ?

47 % des actions françaises sont détenues par des actionnaires non-résidents, le saviez-vous ?

2 années successives en détention d’actions nominatives permettent de doubler le droit de vote de l’actionnaire dans le cas d’une inscription dans le statuts de l’entreprise cotée depuis l’instauration de la loi 2014-384, le saviez-vous ?