Qu’est-ce que l’Autorité des marchés financiers ? La définition de AMF ?
AMF est l’acronyme de Autorité des marchés financiers représentant une administration publique de l’État français chargée de contrôler les marchés financiers, de surveiller l ‘utilisation de la gestion de l’épargne par les opérateurs financiers et d’encadrer la circulation équitable de la bonne information financière entre les agents économiques.
C’est une autorité dite indépendante disposant de sa propre personnalité morale et d’une autonomie financière supposée. Couramment, on appelle cette structure administrative le gendarme boursier ou le régulateur financier.
Elle dépend du ministère de l’Économie et des Finances – Bercy – et du gouvernement français.
L’Autorité des marchés financiers agit comme un contrôleur général de l’écosystème financier français tout en participant activement à l’élaboration de la réglementation hexagonale et internationale.
Il ne faut pas confondre cette administration publique AMF avec la Banque de France – ou sa branche Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) chargée elle de la surveillance des banques et des assurances -.
En langage plus simple, l’AMF est l’autorité chargée du suivi de la Bourse de Paris et de la protection de ses opérateurs agissants en termes d’équité sur l’information disponible et de contrôle de la bonne éthique de fonctionnement.
Historiquement, elle est issue de la fusion de plusieurs entités étatiques incluant le Conseil des marchés financiers (CMF), du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF) et de la Commission des opérations de bourse (COB).
Il est probable que d’autres fusions seront à venir, au niveau des institutions financières publiques, pour une meilleure efficience de fonctionnement et une adaptation aux nombreuses mutations financières, technologiques et économiques.
Quels sont les contacts de l’Autorité des marchés financiers ?
L’adresse de l’AMF : 17, Place de la Bourse 75002 Paris. Le numéro de téléphone : 01.53.45.60.00.
Plus : Exemples concrets d’actions de cette institution : délits d’initié lors d’achat ou de vente d’actions boursières, protection des investisseurs et des épargnants sur le marché du Forex via l’émission d’amendes et de sanctions financières envers des courtiers et brokers, etc.
Les outils de l’AMF sont l’enquête administrative, les sanctions, les amendes, la fermeture d’établissements, les instructions judiciaires, les actions policières, etc. en fonction de la nature, de l’urgence des préjudices, de l’identité des présumés coupables et de la bonne foi éventuelle ainsi que du nombre de victimes.
Le 14 septembre 2009, j’ai rédigé un extrait d’un article sur l’AMF pour illustrer son travail quotidien – jauger ce que cette administration réalise quotidiennement par le prisme d’une actualité rédigée au milieu d’une crise de la finance -.
Les pertes financières se cumulent pour le gendarme boursier ?
L’Autorité des marchés financiers (AMF) pourrait réaliser une perte financière de 20 millions d’euros suite aux chutes des encours de la gestion d’actifs.
Le régulateur boursier négocie avec Bercy afin d’augmenter son financement pour faire face à la crise financière de 2008.
La hausse des litiges et des contentieux dans le monde de la finance oblige l’autorité financière à revoir son modèle de fonctionnement : le nombre de plaintes augmente fortement et les agents sont débordés.
Les 450 agents de la fonction publique travaillant à l’AMF doivent s’attendre à des mouvements stratégiques au sein leur administration via une utilisation plus massive de la technologie pour simplifier leurs tâches quotidiennes.