Crédit in fine OPTIS : solution d’investissement locatif de la Société Générale

Description de l’offre de la Société Générale en matière d’investissement locatif

L’offre se nomme OPTIS. C’est un crédit in fine.

Lors d’une acquisition d’un actif immobilier, l’investisseur ne sait jamais par avance s’il trouvera des locataires fiables.

Réussir l’opération foncière exige un équilibre financier favorable à l’acquéreur.

Pour ce faire, les revenus fonciers doivent être supérieurs aux ressources financières consommées – mensualités, assurances, amortissement des travaux, charges et taxes.

L’offre OPTIS de la Société Générale a pour objectif de pallier les obstacles rencontrés par les investisseurs.

Sa caractéristique principale de crédit in fine réduit, par définition, la pression financière puisque l’emprunteur ne paye que les intérêts durant une première période donnée.

Ce délai – a modulé optimalement – laisse le temps à l’emprunteur de réaliser des travaux, de rechercher un locataire aux revenus de qualité, de s’assurer contre les loyers impayés, etc.

Un contrat d’assurance-vie associé à l’offre OPTIS est ouvert au nom du propriétaire. Ce véhicule financier sert de compte d’épargne afin d’économiser le capital à rembourser à la fin du délai imparti.

Quels sont les autres coûts de l’offre de prêt OPTIS ?

Le coût en frais de dossier est de 1 %. Le montant plancher de ces frais est de 300 euros, et le plafond atteint 900 euros.

Une assurance de prêt devra être souscrite. Comme tout emprunt, l’emprunteur a le droit de faire jouer la concurrence sur le contrat d’assurance comme sur l’offre de prêt.

Il est nécessaire de vérifier les frais sur le contrat d’assurance-vie lié au contrat OPTIS.

La banque Société Générale n’indique pas si la garantie exigée est le nantissement sur le contrat d’assurance-vie, une hypothèque sur le bien foncier, une assurance de cautionnement ou une simple promesse d’affectation hypothécaire.

Quels sont les risques de l’offre OPTIS ?

Les risques sont inhérents à tout investissement foncier.

L’offre de prêt ne fait que répondre à une demande et s’adapte au rythme financier de l’investissement.

Réduire les risques économiques passe par une sélection foncière attractive, valorisable et amortissable dans un délai convenable.

Pour vérifier la viabilité du projet locatif, il est recommandé de simuler ou de calculer :

  1. le rendement foncier ;
  2. la rentabilité foncière nette et brute.

Conseils utiles : négociez une option de report – de 12 à 24 mois –  sur la date finale de remboursement et la possibilité de transformer le crédit in fine en prêt amortissable.

Existe-t-il d’autres formes de prêt immobilier professionnel ?

Le crédit-bail immobilier est utilisé par des entreprises commerciales, des SCI, des SCPI, etc.

La banque Société Générale, par exemple, resterait le propriétaire jusqu’à remboursement.

De ce fait, le risque est amoindri pour le banquier – si l’actif immobilier est revendable ou exploitable rapidement.

Par ce procédé, les banquiers seront plus à l’écoute des argumentaires de l’investisseur.

En cas d’obtention, l’emprunteur bénéficie alors d’un amortissement fiscal – les loyers payés à la banque s’ajoutent aux charges mensuelles.


Un rappel encyclopédique

Définition de crédit in fine : Le capital emprunté se rembourse d’une traite à une échéance donnée. Entre-temps, l’emprunteur paye mensuellement les intérêts financiers en fonction de la durée d’emprunt et du taux d’intérêt TAEG.

Les intérêts financiers peuvent également se payer en une seule fois au moment du remboursement du capital.

Le prêt in fine peut être pratique pour les investissements locatifs mais aussi pour les crédits liés à la construction d’une maison, à un projet de promotion immobilière ou de rénovation immobilière.