Comment faire le calcul du taux de rendement locatif ?

Pouvez-vous m’indiquer le calcul taux de rendement locatif d’un parking qui se trouve rue plumet 75015 Paris ? Comment faire ?
Merci de répondre rapidement.

Réponse :

Tout dépend du montant d’investissement et du prix locatif. Ces deux paramètres dépendent de la superficie et de la localisation.

Je vous invite à observer la formule de calcul rendement locatif net et brut.

Toutefois, je vais fournir les explications utiles.

Un rendement locatif consiste en une mesure de capacité de génération de revenus réguliers par rapport à son prix d’acquisition.

Il est exprimé en pourcentage pour une visualisation optimale et une comparaison possible.

In fine, on souhaite comparer les supports ou opportunités d’investissement en répondant à la question suivante : quelle serait la décision optimale pour fructifier mon capital sur une certaine période et de manière sécurisée ?

Pour les investisseurs les plus rigoureux, il est envisageable d’utiliser deux méthodes de calculs : le rendement brut et le rendement net.

Pourquoi ? Tout simplement, dans un objectif de précision dans le cadre d’une prise en compte des charges et fiscalité réelles.

Voici les formules :

  • Taux de rendement brut : (loyer mensuel * 12)/(prix d’achat) * (100) ;
  • Taux de rendement net : (loyer annuel – taxe foncière – charges non récupérables – frais de gestion)/(prix d’achat) * (100).

Exemple

M. O achète un appartement F2 de 56 m² à Lyon au prix de 430.000 euros. Au vu de l’emplacement exceptionnel, le propriétaire compte le louer à 1700 euros hors charges de syndic de 150 euros mensuel. La taxe foncière s’élève à 890 euros par an. Quant aux frais de gestion, ils se montent à 20 euros par mois.

Voici ses calculs :

  1. Taux de rendement brut = (1.700 * 12)/(430.000) * (100) = 4,74 % ;
  2. Taux de rendement net = (1.700 * 12 – 890 – 150*12 – 20*12)/(430.000) * (100) = 4,06 %.

Chaque investisseur peut créer ou adapter une formule en fonction de la situation précise (ajouter des charges fiscales ou des avantages fiscaux, inclure une probabilité de vacance locative, etc.).

L’idée centrale est de garder une même formule pour comparer entre différents investissements possibles afin de choisir celui qui paraît le plus avantageux en termes de rendement réel.

D’autres facteurs entrent en jeu dans l’évaluation d’une rentabilité globale notamment l’emplacement, la potentialité en termes de plus-value, la sûreté des loyers, la possibilité de jouir rapidement du logement, la valorisation du patrimoine, les besoins de l’investisseur, etc.

En effet, un investissement immobilier rentable s’envisage dans un tout : comptabilisation des avantages et des inconvénients sans sous-estimer ou surestimer les uns ou les autres.

Autrement dit, les paramètres financiers et extra-financiers sont à détecter, analyser, trier et à arbitrer avant toute prise de décision engageante dans la durée.

Ces éléments intègrent ainsi la notion de retour sur investissement par rapport à un capital donné et une situation personnalisée.

Il est également recommandé de lire les défauts de l’investissement locatif pour calibrer optimalement ses choix.

Données à retenir 

  • le différentiel entre le rendement brut et net peut être conséquent suivant la situation ;
  • le taux moyen de rendement brut sur le marché immobilier locatif s’élève à 4 % par an  ;
  • le taux moyen de rendement net sur le marché immobilier locatif se monte à 2 % par an ;
  • la rentabilité moyenne est plus élevée sur les locations de locaux commerciaux et professionnels – peut atteindre 7 % par an à comparer aux logements (les contraintes légales sont également plus légères même s’il existe un risque d’impayé non négligeable).