Ralentissement économique (définition)

Qu’est-ce qu’un ralentissement économique ? La définition d’une baisse de l’économie ?

Un ralentissement économique signifie que l’activité de l’économie d’un pays ou d’une zone géographique donnée a baissé durant plusieurs trimestres successifs. On utilise aussi l’expression de contraction économique pour constater ce fait.

Les économistes mesurent que le taux de croissance du PIB – produit intérieur brut – baisse. On dit que c’est une récession économique lorsque le ralentissement calculé concerne plus de 2 trimestres successifs.

Ces épreuves de la vie de l’économie – ou du développement économique – sont incluses dans le concept de cycle économique dans lequel cohabite une succession d’événements répétitifs : expansion, stagnation, ralentissement et récession.



Pour illustrer le propos sur la notion de ralentissement économique, je propose une rétrospective historique en vous plongeant dans mon article du 16 octobre 2008, en plein milieu des turbulences économiques de la crise des subprimes. Ce qui vous familiarisera, de manière concrète, avec l’actualité du moment, les passions d’une crise historique ainsi que le contexte : en plein dans le cœur de l’économie.


Grosse baisse de l’économie et conséquences rapides sur la consommation et le crédit aux particuliers. Même les achats plaisirs et « coup de coeur » sont délaissés par la gente féminine et masculine.

Malgré l’explosion des offres de cartes de crédit associées à une réserve d’argent en ligne commercialisées par les grandes surfaces et les sociétés de prêt personnel, on constate une désertification des consommateurs online…

Rien ne va plus pour l’économie française, la Bourse donne des sueurs froides à tous les économistes. Les particuliers ont peur de lendemains difficiles : la grande dépression économique est au rendez-vous selon le dernier prix Nobel d’économie Paul Krugman – bloggeur influent et éditorialiste star du journal New York Times -.

Comment pourrait-on penser autrement alors que les places financières connaissent des mouvements à la baisse comme à la hausse spectaculaires, démontrant ainsi une fébrilité chez les investisseurs et opérateurs de Bourse ?

Pour le troisième trimestre de cette année, la Banque de France prévoit une baisse du taux de croissance de l’économie européenne.

Maintenant elle reste sur une contraction de 0,1 % du produit intérieur brut (PIB) notant ainsi une entrée en ralentissement économique pour la France. Plus personne ne rougit en évoquant une récession française violente dès le prochain trimestre.

La Banque de France (BDF) a aussi fait une étude montrant une grande chute du climat des affaires durant le mois de septembre dans le secteur de l’industrie qui avait déjà connu une baisse légère. C’est un glissement progressif inquiétant pour l’emploi.

L’État français a refait sa prévision de croissance pour toute cette année à environ 1 % dans le meilleur des cas.

Le marché des industries a encore plus chuté durant le mois de septembre.

De plus, des chefs d’entreprise affirment que le secteur industriel a enregistré une baisse légère en septembre dernier.

Sans oublier, le secteur du petit commerce/artisanat qui souffre de ventes trop basses. Le pouvoir d’achat des ménages y est pour quelque chose…

Les dépenses de loisirs sont supprimées : l’affectation des actifs vers les achats de base est devenue une règle de survie – alimentation, essence, impôts, loyers, mensualités de crédit…-. Le marché du prêt-à-porter et du vêtement est en crise ainsi que le secteur de l’automobile.