Qu’est-ce que le financement en devises import/export ? Définition, explication et un exemple.

Le financement en devises représente une technique bancaire pour financer les entreprises d’importation ou d’exportation ayant des besoins en devises étrangères pour le développement de leurs activités.

L’avance en devises

On parle aussi d’une avance en devises import ou export suivant le cas.

L’établissement bancaire ou le courtier accorde à l’entreprise un crédit en devises en contrepartie du versement d’une commission et d’intérêts financiers.

Cette forme de financement professionnel est une solution pour accéder commercialement à des marchés extérieurs – zone monétaire différente – ou d’importer des marchandises sans quoi il serait impossible aux entreprises d’opérer et d’échanger.

Commerce extérieur et intérieur

Le banquier fait office d’intermédiaire financier reliant les besoins des parties prenantes, les acheteurs et les vendeurs, de part et d’autre de zones monétaires distinctes.

Plus globalement, ces services de prêt en devises ou de change sont utilisés dans le cadre du financement du commerce intérieur et extérieur.

Comme toute opération de prêt, des conditions strictes de solvabilité et de faisabilité du projet sont requises. Les calculs de scoring sont mis en marche pour évaluer le risque.

L’avance en devises complète d’autres typologies de crédit telles que le crédit documentaire, la ligne de trésorerie, le MCNE, etc.

Exemple 

Une chaîne de magasins de chaussures souhaite importer une marque internationalement connue. Le fournisseur est situé dans la zone monétaire en euro.

Pour financer le projet d’importation, l’enseigne doit payer la manufacture de chaussures de luxe en devises.

Une demande auprès de sa banque est alors nécessaire pour obtenir les liquidités suffisantes.

L’entreprise réalise donc un financement en devises pour alimenter sa trésorerie et payer les produits importés de la manufacture.

Elle paie des frais, une commission de change et un taux d’intérêt.

En revanche, le distributeur n’a pas eu le réflexe de s’adresser à la concurrence bancaire pour négocier le coût de l’opération financière.