Cabinet : EY (ex-Ernst & Young).

Métier : audit financier, conseil juridique et en management.

Fondateurs : Arthur Young, Theodore et Alwin Ernst en 1903 à Chicago, émanant du cabinet Harding & Pullein en 1849 à Londres.

Effectif moyen : 190.000.

Adresse du siège social : 1 More London Riverside England et téléphone au +44 20 7951 2000.

Siège social France : Tour First 1 place des Saisons TSA 14444 92037 Paris La Défense Cedex et téléphone au 01.46.93.60.00.

Géographie du business : 150 pays.


EY est un cabinet d’audit, de consulting et de conseil aux entreprises et aux organisations, composé d’entités indépendantes et autonomes juridiquement partout dans le monde – EY est la marque mondiale commune.

Ces principaux clients sont des multinationales et des institutions leur délivrant des expertises en comptabilité, finance, stratégie, juridique et autres conseils.

La fondation du cabinet a été propulsée par Arthur Young et les frères Ernst en l’an 1906 avec un bureau dans la ville des vents, Chicago (USA), et un autre à Cleveland (USA) même si la première émanation du business provient de Londres en l’an 1849.

Une série en fusion-acquisition consolide les affaires florissantes du cabinet d’audit durant les XXe et XXIe siècles avec les rachats de Whinney Murray, Turquands Barton Mayhew, etc.

Cette période d’expansion rapide et exponentielle découle aussi de la croissance économique globale, du durcissement des obligations légales et autres réglementations contraignantes imposées aux écosystèmes économiques par les autorités.

Les managers considéraient que la taille critique était l’unique option pour accompagner leurs clients prestigieux sur toutes les zones du globe ainsi que sur un large éventail de métiers.

Tous azimuts, ils ont ouvert des bureaux et représentations flexibles et autonomes sur 150 pays via 700 bureaux tout en nouant de solides alliances et partenariats stratégiques locaux.

Au cours de sa longue histoire, EY a développé une capacité d’adaptation exceptionnelle notamment en tentant de s’acclimater avec les cultures locales.

La base solide des activités repose surtout sur un capital humain augmenté et diversifié – les ressources humaines privilégient les deux critères suivants pour leurs consultants : pluridisciplinarité et potentiel en réseautage pour attirer de nouvelles affaires.

La concurrence de EY est représentée par une galaxie de structures de conseil dont les métiers ont tendance à converger : Deloitte, PwC, KPMG, Accenture, Marsh, etc.

On ne parle plus des Big Four mais des Big Various.

Face aux mutations socio-économiques, aux transformations numériques et à la masse critique atteinte, le cabinet est confronté à un ensemble de dilemmes complexes valables pour tous les acteurs de ce marché :

  1. Comment s’adapter à la robotisation et à l’intelligence artificielle émergente dans le domaine du conseil ?
  2. Qui garantit qu’une période de déréglementation en comptabilité ne va pas advenir – le principal du chiffre d’affaires est lié aux obligations légales de l’expertise comptable de la part des entreprises – ?
  3. Comment transformer nos métiers si une réglementation pratique plus sévère émerge dans les segments du truchement et des réseaux d’influence – conflits d’intérêts, etc.- ?

On comprend que le futur de la prestigieuse entreprise EY est intimement lié aux trois questionnements cités ci-dessus et aux changements associés.

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