La définition de la valeur de vente forcée pour un bien immobilier ?

La définition de la valeur de vente forcée pour un bien immobilier ?

La valeur de vente forcée représente la valorisation théorique d’un actif immobilier dans une situation contraignante ou dans un contexte de coercition pour le vendeur (contrainte financière, physique, psychologique ou judiciaire).

La valeur de vente forcée est toujours inférieure à la valeur réelle moyenne ou valeur vénale de l’actif immobilier.

La valeur de vente forcée est également valable pour un actif financier ou autres actifs (valorisation d’une entreprise, d’un fonds de commerce…).

Des exemples de situations :

  • la saisie d’un bien immobilier ou autres actifs pour rembourser des créanciers à la barre du tribunal – cas le plus fréquent ;
  • l’expropriation d’un actif par les puissances publiques pour des raisons d’intérêt public ou commun ;
  • la nationalisation d’entreprises ou d’actifs par les puissances publiques pour des raisons considérées comme stratégiques ;
  • etc.

Plus : la valeur est une donnée chiffrée relativement subjective à évaluer car elle dépend de nombreuses variables – offre et demande ; revenus générés ; dettes et engagements ; état des lieux ; perspectives ; climat des affaires ; etc.

Pour ce faire justement, des experts judiciaires ou pas sont nommés afin d’en faire une évaluation la plus proche possible du « réel ».

En effet, l’acheteur aura une tendance naturelle à sous-évaluer ou sous-estimer la valeur de l’actif – même en vente forcée – tandis que le vendeur à la surévaluer ou la surestimer.