Assurance péril dénommé (définition) pour un assuré et un assureur

Définition de assurance péril dénommé pour un assuré et assureur ?

L’assurance péril dénommé signifie que seuls les risques indiqués clairement
sur le contrat d’assurance seront couverts.

La garantie péril dénommé est donc très stricte pour l’assuré. La couverture est limitée de manière rigoureuse en respectant à la lettre les conditions générales et particulières du contrat signé entre les deux parties.

L’analyse d’un tel contrat d’assurance doit se faire minutieusement pour éviter toute confusion et toute illusion à une improbable indemnisation en cas d’une survenance d’un sinistre non inscrit dans la convention conclue.

Plus : L’énumération précise des événements à garantir est souvent associée aux contrats « tous risques sauf » impliquant ainsi une réduction – voire un vide prudentiel – de la fameuse assurance tous risques.

La police d’assurance multirisque peut se vider de sa substance essentielle si les restrictions des assureurs sont trop nombreuses notamment si le niveau de sinistralité est très limitée.

La lecture attentive des contrats est primordiale pour faire face à des assureurs débordant de créativité pour réduire les dédommagements, retarder les paiements d’indemnités voire éliminer les sûretés par des conditions inatteignables…

Complément : Le multirisque habitation (MRH) a un prix moyen annuel à la souscription de 250 euros par an – soit 20,5 euros par mois en moyenne – pour un propriétaire ou un locataire en France.

Le tarif plancher ou minimum pour un contrat d’assurance habitation s’élève à 100 euros par an soit 8,5 euros par mois en moyenne, souvent pour un assurer un appartement.

Le prix d’une prime d’assurance multirisque habitation pour un immeuble s’élève, en moyenne, à 1,1 euro par m² – par exemple, un immeuble de 2000 m² paiera une assurance annuelle, via le syndic de copropriété ou le syndicat des propriétaires, d’un montant de 2200 euros -.

Le budget en assurance dépendra principalement de la chose assurée : surface habitable, superficie de terrain, valeur réelle, niveau des risques, évaluation des besoins de garanties, propriétaire occupant ou non occupant, locataire ou bailleur, professionnel ou particulier, etc.