Association UFC-Que Choisir

UFC-Que Choisir est une association de loi 1901 dont l’objet est l’information, le conseil et la défense des consommateurs.

Elle a été fondée en 1951.

Avec près de 130 employés, 4.500 volontaires, 150.000 adhérents, 350 points de rencontre et 154 associations locales, elle revendique le titre de première association dédiée à la consommation en France si l’on se réfère à la fiche Wikipédia.

L’association s’appuie sur plusieurs leviers d’action :

  1. la sensibilisation ou la prévention via les grands médias et ses supports de communication ;
  2. le lobbying et la négociation ;
  3. la justice.

Elle publie un magazine dédié et réalise la vente de certains biens et services pour garantir le bon fonctionnement de l’association.

Contacts

  • adresse postale : 233 boulevard Voltaire 75011 Paris ;
  • numéro de téléphone : 01.43.48.55.48 ;
  • site Web : https://www.quechoisir.org.


Voici un article extrait d’une actualité de l’association UFC-Que choisir datant de la période 2008-2011 et concerne le sujet des prêts à taux variable :

L’association UFC-Que choisir, associée au collectif de fronde des emprunteurs du Crédit foncier de France, veut attaquer la banque au tribunal de justice.

Ils reprochent à la filiale du Groupe BPCE/Caisse d’épargne d’avoir abusé des clients emprunteurs avec des informations incomplètes et inexactes sur les conditions des crédits immobiliers.

Ces emprunteurs ont souscrit des prêts immobiliers à taux d’intérêt révisable il y a quelques années (en 2007 en général).

Au début de leur crédit immobilier, ils avaient bénéficié de taux d’intérêt bas, environ 2 %.

Puis avec la montée en flèche des taux, ils se sont retrouvés avec leur crédit non capé à payer des mensualités jusqu’à 40 % supérieures.

A la base, ce sont des familles ou particuliers à revenus modestes qui ont bénéficié de ces prêts… et qui font face désormais à un taux d’endettement élevé.

Malgré des négociations avec la direction de la banque immobilière, aucune solution financière n’a été trouvée. Ce problème concerne des milliers de personnes en France.

Avec la baisse du pouvoir d’achat et la montée des taux d’intérêt, ces emprunteurs affrontent une situation de surendettement ou d’endettement excessif.

La solution serait de transformer le taux révisable en taux fixe ou de faire une renégociation de prêt avec une autre banque.

Lors de la souscription d’un prêt à taux variable ou révisable, l’emprunteur réalise une forme de pari quant à l’évolution des taux d’intérêt : cela peut baisser, se stabiliser ou augmenter.

En bref, il peut arriver des périodes où les mensualités sont considérées comme basses – donc favorables à l’emprunteur – et des périodes plus défavorables avec des échéances considérées comme fortes.

L’unique obligation du banquier est d’informer raisonnablement le souscripteur des caractéristiques risquées de ces offres avant toute signature ; ce point informationnel est délicat à prouver puisque les échanges oraux entre le conseiller bancaire ou financier et le client sont privés.

Dans ce cas de figure, les tribunaux s’appuient souvent sur la bonne foi et bonne volonté des parties prenantes ainsi que sur les éléments documentaires et contractuels distribués par la banque.