Comment réussir le rachat des dettes agricoles et à concrétiser un nouveau projet commercial ?
Agriculteur en quasi cessation de paiement ayant cependant projet rentable de produits bios avec vente directe et forte plus-value peut-il prétendre à un rachat des dettes agricoles et crédit bancaires pour permettre la réalisation de ses projets rémunérateurs et éviter la liquidation de ses biens personnels (maison d’habitation qui abrite ses trois enfants). Sa femme travaille à l’extérieur et il compte bien trouver un emploi (il a plusieurs pistes) pour aider au remboursement de la dette.
Réponse : Les banques et organismes de crédit refuseront d’assurer le refinancement de dette sans matérialisation concrète de marge financière permettant de démontrer la viabilité du virage stratégique.
Pour le financement des professionnels, les banques ont toujours tendance à être très exigeantes car les risques financiers sont quant à eux tout aussi réels.
La vente de biens pour rembourser les dettes et repartir à zéro avec un projet rentable – avec le minimum de risque -peut être une solution à envisager.
Intégrer un associé, expérimenté et solvable, afin de faire émerger et de développer un projet agricole rentable est aussi à envisager.
La différenciation concurrentielle peut prendre naissance via une performance technologique dans le processus de production, une offre packagée, un produit plus attractif, un programme de fidélité, etc.
Pour une aide plus efficace, je vous invite à consulter des professionnels spécialisés dans le conseil financier pour les projets agricoles.
Une présentation de vos compétences accompagnée d’un plan d’affaires et d’un récapitulatif financier permettront à un professionnel spécialisé de mieux appréhender vos problématiques et de vous proposer éventuellement un plan d’action commerciale – s’il en existe.
Vous pouvez lire :
Créer un réseau de distribution solide et assurer une chaîne d’approvisionnement pérenne demandent des capitaux afin de dépasser une taille critique.
Il est nécessaire de s’assurer à tous les niveaux et constituer une trésorerie importante dans le but de préparer des années parfois difficiles.
Le secteur de l’agroalimentaire est très normé, mature et concurrentiel. Il exige donc une grande prudence commerciale.
La grande distribution a créé des habitudes alimentaires, des producteurs à gros volumes et des tarifs abordables pour le consommateur.