Qu’est-ce qu’un porteur de projet ? Définition, explication et un exemple.
Un porteur de projet est une personne physique souhaitant créer, développer ou reprendre une affaire commerciale.
Autrement dit, c’est un entrepreneur. L’activité projetée peut être exercée dans la distribution de services ou de biens de consommation.
La charge du projet
Pour hausser la probabilité de réussite du projet, le porteur de projet met en place une série de mécanismes :
- un brainstorming ou foisonnement d’idées de business ;
- une confrontation et un triage rigoureux des possibilités ;
- une évaluation des options de financement – apport personnel ; prêt professionnel ; levée de fonds ; etc. ;
- une étude réaliste de faisabilité ;
- une analyse de marché et une comparaison concurrentielle ;
- une rédaction simple d’une proposition de valeur et d’un modèle économique ;
- un établissement détaillé d’un business plan ;
- une présentation courte et aérée du projet par des images ou une vidéo (pitch) ;
- etc.
Le financement du projet est le facteur le plus délicat si bien que les établissements financiers sélectionnent les dossiers en fonction du risque humain, organisationnel, technologique et financier.
L’humain évalué
Au-delà de la nature du projet, le parcours et les caractéristiques du porteur de projet restent des critères fondamentaux associés au succès ou à l’échec.
Les évaluateurs, c’est-à-dire l’ensemble des parties prenantes au projet potentiel, scruteront l’expérience, la formation, les compétences, les relations d’affaires, les garanties et autres capacités socio-économiques.
En clair, l’entrepreneur organise la présentation du projet pour en démontrer la solidité ; il agrège raisonnablement les conditions nécessaires et suffisantes pour la concrétisation.
Exemple
M. O projette le lancement d’un magasin de produits de senteur. Il considère le positionnement de son produit – plantes naturelles et originales provenant des 4 coins de la planète – suffisamment différenciant pour s’assurer des revenus confortables.
Il dispose déjà d’un local commercial dont l’emplacement est de premier ordre ; la zone de chalandise inclut une clientèle ciblée, nombreuse et à pouvoir d’achat élevé.
Son apport personnel correspond à 30 % de l’investissement total de 140.000 euros.
Expérimenté, l’ex-manager élabore minutieusement un plan stratégique. Il n’hésite pas à échanger des idées avec des experts et d’anciens entrepreneurs dans le monde physique et numérique.
Il a déniché de précieux conseils marketing reproduits dans sa documentation.
Le porteur de projet a modifié, parfois avec difficulté, des pans entiers de son plan d’affaires pour coller à la réalité du marché et des besoins des chalands.
Pour diminuer le risque d’échec, il décide de s’associer à une chaîne de magasins franchisés.
En effet, le réseau franchiseur lui apporte une structuration et un concept qui marche déjà ; M. O est ainsi accompagné et rassuré.