Livret défiscalisé (définition)

Qu’est-ce qu’un livret défiscalisé ? Définition, explication et un exemple.

Un livret défiscalisé représente un placement d’épargne sans impôt. On parle aussi de produits de défiscalisation du capital placé.

Choix varié

Il est décliné en plusieurs typologies :

Le livret A reste le plus souscrit des placements pour ses caractéristiques en capital garanti sans frais ni risque, ni impôt.

Limitation

Toutefois, ces avantages limitent le taux de rémunération de l’épargne ; plus le risque pris est faible, moins le rendement sera élevé en toute probabilité.

Les taux de rendement moyens délivrés varient au cours du temps mais ils restent souvent proches de 1 % l’an.

Autrement dit, l’épargnant n’envisage pas de gagner de l’argent ou faire fortune avec ces produits.

Poire pour la soif

En clair, ils représentent une niche fiscale ou un compte sur lequel le titulaire conserve une réserve de protection notamment en cas de coup dur.

Pour l’initiation aux placements, les livrets défiscalisés constituent un point d’entrée intéressant.

Extension des possibles

Les épargnants et investisseurs plus avertis pourront compléter leur dispositif par d’autres services tels que le contrat d’assurance-vie, la Bourse, les obligations et autres produits dérivés.

Ces classes d’actifs sont cependant risquées.

En contrepartie du risque pris, ils permettent d’accéder à des retours sur investissement supérieurs aux livrets défiscalisés si l’horizon de placement est suffisamment longue.

Dans le cadre d’une stratégie de réduction des risques appliquée à la gestion du patrimoine, la diversification reste un outil utile, à ne pas négliger.

Exemple 

M. G est ouvrier dans la charpenterie depuis 24 ans. Il paie peu d’impôts. Bon gestionnaire et économe, il a cumulé un capital significatif d’un montant de 38.000 euros.

Gestion serrée

Il décide de ventiler ses économies de 38.000 euros sur les trois livrets défiscalisés en suivant ce schéma :

  • 22.000 euros sur le livret A, à proximité du plafond autorisé ;
  • 11.000 euros sur le livret LDDS pour financer les PME françaises ;
  • 6.000 euros sur le livret d’épargne populaire (LEP) dont il a droit eu égard à sa faible imposition.

Le taux d’intérêt moyen pour les trois produits s’élève à 0,9 % en net. C’est proche du taux d’inflation.

M. G préfère voir son capital en sécurité sur les livrets plutôt qu’en libre circulation dans un écosystème d’affaires volatil et complexe. Quitte à stabiliser ses économies, voire à en perdre un peu.

Expérience

Il se remémore surtout la grande crise financière de 2008 ; année catastrophique qui lui a fait perdre la bagatelle de 9.000 euros sur les marchés financiers.

Depuis lors, il prend garde aux sirènes de l’argent facile.

Objectif lucide

Le bas de laine économisé servira à un complément de retraite ; le niveau des pensions n’est plus garanti alors il faut anticiper.

Les enfants, adultes désormais, ont stabilisé leur vie mais ils ne pourront pas subvenir à ses besoins en cas de problème.

Si bien que M. G a mis sa sécurité financière immédiate et future en priorité numéro 1 dans le cadre de sa planification patrimoniale.