Quels sont les avantages réels d’une SCPI en loi Pinel et Scellier ?
SCPI signifie Société Civile de Placement Immobilier.
L’objet d’une telle structure est l’acquisition, la gestion et la revente d’actifs immobiliers pour le compte des détenteurs de parts si l’on se réfère à Scpi-8.com.
Autrement dit, il est possible d’acheter des parts – du papier – d’un parc immobilier dans un objectif de valorisation patrimoniale et de génération de revenus récurrents (une part des loyers).
Une société de gestion assure le bon fonctionnement en contrepartie de frais et commissions prélevés.
Avec une mise de fond relativement faible, tout investisseur peut accéder à des investissements immobiliers de type pierre-papier tout en bénéficiant d’une réduction fiscale éventuelle.
Quel est le niveau de la baisse en fiscalité d’une SCPI en loi Pinel et Scellier ?
La réduction sur l’impôt sur le revenu varie suivant la nature de la SCPI.
18 % de la valeur des parts de SCPI en réduction sur l’impôt sur le revenu avec un plafond de niches fiscales de 10.000 euros sur une durée de 9 années d’investissement est possible.
Tous les cas de figure sont précisés sur la page dédiée sachant que l’appât du gain fiscal est un paramètre peu impactant sur la réussite réelle de l’investissement immobilier.
Quels sont les revenus attendus ?
Des revenus complémentaires en loyers sont perçus par les investisseurs locatifs tout en espérant une hausse progressive de la valeur des parts (augmentation de la valeur des actifs immobiliers sélectionnés).
Ces supports d’investissement peuvent convenir dans le cadre d’une stratégie de diversification ainsi que de la volonté d’investir dans un parc immobilier généralement inaccessible (immeubles de bureaux, locaux industriels, grandes surfaces, biens de prestige, etc.).
Le taux de rendement net réel annuel est largement dépendant de ces facteurs :
- les frais de gestion et autres commissions de la société de gestion ;
- l’évolution du marché immobilier et de la conjoncture économique ;
- la sélection des locataires des biens immobiliers (donc des gestionnaires) ;
- l’évolution des taux d’intérêt des financements (endettement de la société de gestion) ;
- etc.
L’inconvénient majeur des achat de parts de SCPI réside dans l’illiquidité, c’est-à-dire une difficulté à les céder – à moins de trouver un acheteur mais c’est rare.
L’inexistence d’un marché secondaire – achat et vente en seconde main – est un véritable handicap pour les SCPI même si certaines initiatives ont été entreprises sur ce secteur (plateformes d’échange de parts, société de gestion incluant une clause de reprise partielle des parts, etc.).
En bref, lire avec prudence toutes les conditions et leurs conséquences avant toute souscription.