Hypothéquer un terrain constructible, agricole ou terrain non constructible ?
Un terrain constitue une superficie de terre disposant d’une valeur plus ou moins élevée sur le marché immobilier suivant ses caractéristiques – taille ; emplacement ; constructibilité ; etc.
Ainsi, grâce à ces qualités ou attributs, les propriétaires du foncier peuvent gager leurs biens et actifs terriens en vue d’obtenir d’autres valeurs auprès de prêteurs ou de créanciers.
Exemples : gager une terre agricole de 4 hectares en contrepartie de l’obtention d’un prêt affecté à l’achat d’un tracteur puissant. Hypothéquer son terrain habitable de 200 m² en centre-ville en échange d’un prêt affecté aux travaux de construction d’une maison sur ledit terrain.
L’hypothèque d’un terrain est un droit réel immobilier accordé par son propriétaire à un créancier hypothécaire dans l’objectif de garantir une action (créance, prêt, etc.).
Les établissements bancaires demandent souvent une hypothèque sur un actif immobilier afin d’accorder un prêt immobilier, un crédit hypothécaire, un financement personnel ou autres financements professionnels.
L’objectif du créancier est la protection du risque de défaut de paiement tout en facturant des intérêts et frais.
Hypothéquer son terrain se fait sans dépossession pour le propriétaire, c’est-à-dire que le créancier peut saisir le bien immobilier uniquement si ses obligations – échéances impayées ; etc.-, n’ont pas été respectées, et ce, après le lancement d’une procédure de recouvrement et de saisie-attribution.
Bien évidemment, des frais sont à prévoir ainsi que des commissions bancaires (intérêts, frais de dossier) en contrepartie de ce service financier ; la comparaison des propositions bancaires paraît utile avant tout engagement.