Qu’est-ce que l’économie de la connaissance ou du savoir ? Définition et explications.

L’économie de la connaissance regroupe l’ensemble des activités et agents économiques créant de la valeur et tirant des revenus à partir des ressources infinies que sont la connaissance et le savoir.

On parle aussi de l’économie immatérielle ou plutôt de la construction de richesses à partir du capital ou patrimoine immatériel.

L’économie de la connaissance complète ainsi l’économie tirée des ressources naturelles ou des matières premières – par définition, ces ressources sont finies, c’est-à-dire limitées pouvant s’épuiser à terme alors que la connaissance est illimitée et ne peut pas s’épuiser.

Tout comme il existe une industrie pétrolière, minière, gazière ou agricole, basée sur l’exploitation des ressources finies de la nature, il existe une industrie du savoir et de la connaissance dont les ressources sont illimitées.

Exemples de filières ou d’entités : laboratoires de recherche et de développement, l’innovation, le système de la formation professionnelle, l’Éducation nationale, l’apprentissage, les entreprises de technologies, de biotechnologies, de l’industrie pharmaceutiques, de l’industrie du luxe, de l’industrie de l’automobile, de l’industrie aéronautique, le marché de l’art, etc.

L’économie immatérielle signifie que la valeur du système économique est captée essentiellement en puisant sur la connaissance, le savoir, la donnée, l’information, le renseignement que les entreprises ou organisations structurent, analysent, croisent, interprètent puis transforment en produits ou services à destination de consommateurs ou d’utilisateurs.

Les éléments de l’écosystème de la connaissance ne vendent pas que du vent – exemples : Google, Apple, Microsoft, IBM, Chanel, Tesla, Airbus, etc. Ces entreprises de l’industrie de la connaissance distribuent des biens et des services dont la valeur est principalement liée à une forte composante de savoirs hybrides et complexes.

Au cours du temps, la transformation digitale et numérique appuie fortement cette tendance d’une convergence des économies traditionnelles basées fortement sur l’exploitation des matières premières vers une économie immatérielle et dématérialisée – le PIB du business de la connaissance prend de l’ampleur dans toutes les économies mondiales.

En effet, la numérisation de l’économie a permis de donner accès à l’information et à la connaissance quasiment en tout lieu, tout temps et pour tous.

Une excellente vidéo du chercheur scientifique Idriss Aberkane explique magistralement ce concept d’économie de la connaissance en contextualisant dans l’espace et le temps.

Dans un futur proche, il considère que l’économie de la connaissance sera tirée par l’exploitation de la bibliothèque infinie de la nature – les savoirs totalement inexplorés de la nature, notamment le biomimétisme, par exemple, avec des applications dans la santé, l’alimentation saine, la puissance technologique au service des smartphones, de l’image, de la vidéo, etc.

Sur la vidéo visionnée, la situation est résumée en une magnifique équation mathématique :

  • Pouvoir d’achat dans l’économie de la connaissance = (Attention de l’apprenant)*(Temps de l’apprenant) sachant que chacun est potentiellement apprenant.

Continuité de lecture via les sens de l’intelligence artificielle, de l’évaluation des ressources humaines ou de la méthode du test and learn.