Voilà je suis en arrêt maladie depuis 2 ans pour une erreur chirurgicale depuis j’ai des problèmes financiers.
J’ai fait plusieurs démarches auprès des sociétés de rachats de crédits mais toujours négatives pour la raison que j’ai repris mon travail à mi-temps thérapeutique et ils ne tiennent pas comptes de mes indemnités journalières.
Que dois-je faire ou faire appel à qui ?
Réponse :
En effet, les banques ne tiennent pas compte des primes et indemnités sociales en général.
Les primes ne sont pas considérées comme des revenus par les banques , du fait de la nature variable, instable et non durable.
Les banquiers prêtent de l’argent appartenant à un tiers – déposants ou investisseurs – donc ils devront le restituer également.
Ce fait contraignant de leur activité les oblige par conséquent à exiger des revenus stables et fixes à leurs emprunteurs potentiels (réduction du risque de défaut de paiement).
Par ailleurs, s’il existe un ralentissement économique ou apparaît un climat des affaires instable alors les banques peuvent restreindre l’accès aux crédits par peur de se retrouver à leur tour emporter par les difficultés – car elles sont en première ligne.
Il faut noter, voire admettre, que les banques sont souvent frileuses à prêter à des personnes ayant des problèmes médicaux, en arrêt de maladie, Cotorep, en cours de rétablissement médical ou à mi-temps thérapeutique malgré qu’elles devraient suivre des conventions comme par exemple la convention Aeras qu’elles ont signée et acceptée.
Cette réticence est liée à l’évaluation du risque d’interruption des paiements – décès ; incapacité manifeste ; etc.- à moins que les assureurs garantissent l’événement.
Cela peut paraître dur à accepter mais c’est la fonction même du banquier de dire plus souvent « non » que « oui » ; rappel : l’établissement de crédit prête de l’argent qu’il devra rembourser à un tiers sinon il peut faire faillite.
Aussi surprenant soit-il, il est plus difficile humainement de dire « non » que de dire « oui ».
L’exemple historique le plus marquant de ce phénomène du « oui pour faire plaisir au maximum de personnes », c’est la crise des subprimes en 2008 aux USA.
Cette parenthèse explicative est refermée.
Pouvez-vous me préciser les différents crédits en cours de remboursement ? La répartition de vos revenus ? Et votre situation professionnelle et financière – en anonyme en commentaires – pour que je puisse vous proposer une solution, un conseil ou une idée utile.
Si vous êtes en situation de surendettement alors le dépôt d’un dossier de surendettement auprès de la commission de la Banque de France semble raisonnable.