Fonds fermé et ouvert (définition et analyse)

Quelle est la définition d’un fonds fermé ? C’est quoi un fonds d’investissement ou de placement ouvert ? Quels sont les risques ? Les avantages ? Les inconvénients ? Combien gagne-t-on vraiment ? L’investisseur lambda perd-il son argent ?

Un fonds fermé est un fonds d’investissement dont les parts sont commercialisées uniquement qu’en période de souscription.

L’investisseur détenteur de parts ne pourra retrouver son investissement/capital qu’à la liquidation du fonds.

Un fonds fermé ne peut accueillir de nouveaux souscripteurs pendant la durée de l’existence du fonds.

Les investisseurs doivent bien vérifier les dates limites pour souscrire aux parts commercialisées du fonds fermé.

Dans la pratique, les fonds en capital-investissement (FIP, FCPI, FCPR, OPCVM…) sont souvent des fonds fermés.

Un fonds ouvert est un fonds d’investissement ou de placement dont il est possible d’entrer au capital – de souscrire des parts – à tout moment de son existence.

Plus : Il est évident qu’il sera préférable de souscrire à un fonds de placement ouvert et liquide pour sécuriser l’entrée et la sortie de son capital.

Les caractéristiques principales d’un fonds fermé sont :

  1. la classe d’actifs et son périmètre restent bloqués jusqu’à la liquidation ;
  2. la valeur vénale du fonds varie en fonction des marchés à la baisse ou à la hausse ;
  3. la sortie d’un investisseur passera nécessairement par la recherche d’un acheteur de gré à gré (comme un marché secondaire de l’occasion) ;
  4. une décote de valeur est souvent constatée pour les sorties d’un fonds fermé.

Plus spécifiquement, l’investisseur averti devra suivre les règles suivantes :

  1. analyser les actifs sous-jacents au fonds pour vérifier la solidité ;
  2. identifier le gérant et la société de gestion pour vérifier leur sérieux et évaluer les performances du passé (même si elles ne présument pas des performances à venir) ;
  3. mesurer le degré d’actifs illiquides (ou non liquides) au sein de son portefeuille global en considérant les investissements au sein d’un fonds fermé ou ouvert comme quasi illiquide ;
  4. contrôler les frais de gestion, les droits d’entrée et les primes du gérant ;
  5. établir sa propre stratégie d’investissement en arbitrant après avoir écouté les avis des uns et des autres.

Attention : Certains fonds fermés peuvent être cependant intéressants – ne pas tout confondre même s’il faut rester prudent – tels que ceux incluant de solides actifs immobiliers en sous-jacents dont on peut comprendre la logique et le sens d’une fermeture sur une période relativement longue.

En revanche, des fonds fermés ou ouverts et peu liquides investissant du capital sur de petites entreprises à fort potentiel de développement – start-up par exemple – peuvent atteindre un niveau de risque de perte extrêmement élevé, surtout en cas de retournement de tendance.

Plus :

Le document d’information clé de l’investisseur (DICI), document légal contrôlé par l’AMF, indique tous les frais d’un fonds, le saviez-vous ? 

3 % du capital investi représente les frais moyens d’entrée constatés par an pour un fonds d’investissement ou de placement de type FCP ou Sicav en France, le saviez-vous ?

2 % du capital investi correspond aux frais courants moyens constatés par an d’une société de gestion sur l’Hexagone, le saviez-vous ?

1 % en frais moyens de gestion par an – ou de frais des enveloppes – pour un fonds, le saviez-vous ?

3 % par an en rendement net a été constaté sur une période de 10 ans d’investissement sur un fonds, le saviez-vous ? Autrement dit, l’investisseur devra tenir une longue période pour amortir les coûts et les frais.

Ne pas hésiter à lire mes analyses sur la gestion déléguée et pilotée ou sur les supports d’investissement.