Courtier en assurance-vie : meilleur rendement que les contrats des banques ?

Courtiers en placement en assurance-vie contre banques ?

Sur le marché de l’épargne rémunérée, l’assurance-vie représente un produit phare, l’un des préférés des ménages français ; attirés par la fiscalité attrayante, le rendement et la capacité de transmission à des bénéficiaires.

C’est la raison pour laquelle de nombreux acteurs ont émergé sur ce segment d’activité économique d’importance.

En plus des banques et assureurs classiques, on trouve des intermédiaires tels que les courtiers, les comparateurs et autres plate-formes financières.

Ils proposent un panel d’offres, négociées avec les assureurs et banquiers de la place.

Autrement dit, ils facilitent la concurrence, simplifient les démarches de souscription, amplifient la mise en valeur des produits d’épargne rémunérés tout en créant des services supplémentaires à valeur ajoutéefrais réduits ; conseils par des experts en gestion de patrimoine ; outils interactifs ; etc.

Ainsi, les intermédiaires proposent de nombreuses options d’ investissement pour les épargnants selon leur profil – suivant la sensibilité au risque, la structure de leur patrimoine et objectifs à moyen et long termes.

Les contrats d’assurance-vie peuvent être :

-une assurance-vie multi-supports avec diversification d’investissement en actions (Bourse) ou obligations d’état, titres obligataires des entreprises ;

-une assurance vie mono-support ou fonds en euros dont le capital est garanti ainsi que le rendement financier ou taux de rémunération ;

Il n’est pas rare de voir des offres d’assureurs en ligne ou de cabinets de courtage avec des taux affichés attractifs… pour la souscription d’un contrat d’assurance-vie en fonds en euros.

Toutefois, les rendements garantis dépendent de la conjoncture économique ; par exemple, de 2000 à 2018, le taux de rendement moyen des fonds en euros est passé de 5,3 % à 1,6 % selon une donnée graphique publiée par Cafedelabourse.com.

En effet, lors des périodes de stagnation, de faible taux de croissance, de récession ou d’instabilité économique, le taux de rendement des fonds en euros peut être faible ; donc les assureurs et banques mettent en avant les offres en unités de compte (actions) pour dynamiser la rémunération.

Le capital de départ peut être garanti – partiellement ou totalement -, ou pas ; à vérifier sur les clauses du contrat.

Il est nécessaire de noter quel organisme assure ce capital garanti, parfois les contrats sont coupés entre plusieurs compagnies financières.

Les bancassureurs regorgent d’idées et d’innovation pour attirer les économies des épargnants.

Dans ce cadre, il semble utile de diversifier les supports d’investissement pour réduire le risque ; dans l’ordre de priorité : immobilier ; livret A ; assurance-vie fonds en euros ; unités de compte (actions, obligations, etc.) ; etc.

Les grands écarts de rendement sont même possibles ; aux prospects de comparer, simuler et calculer le meilleur rapport qualité/prix.

Quel que soit l’opérateur choisi, la période minimale d’investissement recommandée est de 8 ans si l’investisseur souhaite optimiser les avantages fiscaux, la composition des rendements et contenir les aléas.

Exemples piochés au hasard de courtiers, d’assureurs et de banques spécialisés : Altaprofits ; Suravenir ; LINXEA ; AXA Vie ; Société Générale ; LCL Vie ; etc.