Je suis contractuelle dans la fonction publique depuis le mois de février de cette année. Avec mon compagnon qui possède un CDI nous souhaiterions acheter un appartement et donc souscrire un prêt immobilier auprès d’un établissement financier.
Mon poste est sûr mais je n’ai rien pour le prouver. Y a-t-il des banques qui acceptent d’accorder des prêts aux personnes dans ma situation ?
Réponse :
Les banques se sont adaptées pour accorder aux contractuels de la fonction publique (nombreux aujourd’hui).
Elles demandent toujours un apport personnel d’au moins les frais de notaire (10 %) et une situation financière bien tenue (taux d’endettement après l’emprunt immobilier à 33 % au maximum).
A comprendre : Une personne contractuelle de la fonction publique est un agent qui est non fonctionnaire de l’Etat dont un contrat précise les obligations et les droits envers un employeur public – collectivité territoriale ; établissements hospitaliers ; État ; entreprises à actionnariat publique ; etc.
Le contractuel de la fonction publique bénéficie d’un contrat de droit public spécifiant la durée d’exercice et la nature de l’activité si l’on se réfère au site emploipublic.fr.
C’est une activité professionnelle non-titulaire relativement courante comme l’exercent certains agents hospitaliers, les vacataires, les auxiliaires…
Pour la distribution d’un prêt immobilier, les prêteurs exigent une régularité des revenus sur le long terme (au moins la durée du contrat de travail) afin de disposer de la garantie de rentrées d’argent suffisantes destinées aux remboursements mensuels.
Bien évidemment, la situation est appréciée au cas par cas par les banquiers en fonction des éléments apportés et du contexte de la personne ou du ménage – contrat régulièrement renouvelé depuis de nombreuses années ; possibilité de titularisation ; revenus ; garanties ; niveau d’apport personnel ; endettement faible ; gestion saine des finances personnelles ; etc.
Concernant les prêts à la consommation et les crédits renouvelables, les organismes financiers sont moins rigoureux car les durées de remboursement sont relativement courtes et adaptables aux revenus des agents contractuels de la fonction publique – les montants engagés sont également moins risqués à comparer à ceux des emprunts immobiliers.