Les marchés de France représentent un vaste ensemble commercial ?
Des milliards d’euros s’échangent chaque année sur les marchés des villes de France ; près de 6.000 marchés sont recensés et réalisant plus de 4,6 milliards d’euros par an de chiffre d’affaires selon des données du Crédit Agricole.
Les commerçants non sédentaires (fruits/légumes, vêtements, boucherie, poissonnier, fleurs…) ont des revenus moyens supérieurs à la moyenne des ménages.
Le commerce sur les étales est un business réglementé par l’État.
En effet, pour devenir commerçant non sédentaire, il est nécessaire d’être inscrit au registre du commerce ambulant ou inscrit au répertoire des métiers.
Une carte professionnelle des commerçants ambulants ou non sédentaires est délivrée par la préfecture.
Les marchés sont gérés par les municipalités – directement ou indirectement par l’intermédiaire d’un concessionnaire.
Le créateur du business ambulant doit retenir quelques points importants :
-L’étude d’une zone de chalandise est importante (taille de la ville, emplacement du marché dans la ville…) ;
-Bien choisir son emplacement de vente sur les marchés (abonné mensuel, hebdomadaire ou journalier avec ou sans emplacement réservé) ;
-Bien choisir son produit/sa marchandise à vendre ;
-Etudier l’organisation du marché ;
-Acheter des marchandises en petites quantités auprès des grossistes ;
-Mieux vaut acheter un véhicule utilitaire (occasion ou neuf) que de louer – il est possible de débuter avec une petite citadine.
Certains marchés convoités sont impossibles à pénétrer pour les nouveaux commerçants… car la liste est longue avec une place qui peut coûter très cher (ce qui signifie que le business tourne bien ou à fond).
Les meilleurs commerces à créer sur les marchés sont :
-Boucherie ;
-Poissonnerie ;
-Fruits et légumes ;
-Rôtisseries ;
-Fleuristes/vente de fleurs ;
-Petits outillages et utilités pour la maison ;
-Traiteurs ;
-Vêtements et soldeurs.
Les métiers de bouche – 80 % des ventes annuelles sur les marchés de l’Hexagone – sont très prisés par la clientèle et assez rémunérateurs ; toutefois, le niveau de pénibilité est assez conséquent, ce qui constitue une barrière à l’entrée.
Pour se lancer dans une activité de commerce ambulant, le porteur du projet doit disposer d’une motivation élevée, d’une forte résilience et d’une aptitude aux relations sociales diversifiées (parfois tendues entre les commerçants ou avec certains clients aux caractères particuliers).
L’avantage principal de cette profession est la possibilité de tester et d’expérimenter en investissant peu.
Il est même recommandé de commencer par travailler, même modestement voire gratuitement, pour un commerçant bien implanté dans le but d’apprendre les ficelles du métier ou de jauger les capacités à acquérir pour réussir durablement.
Par ailleurs, l’évolution du mode de consommation a réduit la fréquentation moyenne des marchés – émergence du e-commerce ; horaires d’ouverture des marchés inadaptés aux heures de travail ; etc.
Pour tenir compte de ces facteurs, certains commerçants n’hésitent pas à diversifier leurs activités ; vente sur les marchés ; point de vente physique ; point de vente digital ; etc.