Caution pour un prêt brasseur

Il me faut une caution de 20.000 euros ; le brasseur peut faire quoi ? Tu veux que je raconte ma vie ou quoi ?

Réponse :

Un brasseur est un professionnel du secteur de la distribution de spiritueux (boissons alcoolisées et autres fournitures pour les brasseries).

Dans certaines situations, les brasseurs peuvent proposer des contrats aux commerçants stipulant l’octroi d’avances financières, de prêts ou de la mise en place de matériels en échange d’une exclusivité de distribution de leurs produits durant une période donnée.

Toutefois, tout crédit professionnel doit faire suite à la constitution d’un plan d’affaires détaillé (business plan) à présenter aux prêteurs potentiels.

En effet, les taux de défaillance et de défaut de paiement dans le secteur du commerce de détail sont élevés – notamment pour les restaurants, bars, brasseries, tabac – obligeant ainsi les organismes intéressés à prendre des mesures de couverture de risque.

Retournez le problème dans l’autre sens en faisant une petite simulation : prêteriez-vous votre argent à une personne physique ou morale dont vous savez pertinemment qu’elle est en incapacité manifeste de vous rembourser ?

C’est la problématique quotidienne des banquiers et autres fournisseurs de prestations financières.

A savoir quelques définitions et faits :

Une caution est, par définition, une personne s’engageant à rembourser un créancier à la place d’une autre personne en cas de non-paiement ou de la non-survenance d’un événement ; en d’autres termes, elle se substitue à un débiteur en cas de défaillance.

C’est un engagement très lourd souvent porté par des proches (amis, famille, associés) ou des assureurs si le risque est contenu.

Le prêt brasseur est un financement professionnel destiné à l’acquisition ou l’aide financière/matérielle d’un café-bar-restaurant-brasserie selon un article de Carte Financement.

Ces formes de prêt restent relativement coûteux en termes d’intérêts et frais, rognant ainsi sur les marges commerciales des tenanciers.

Par ailleurs, dans le cadre d’un financement, les banques exigeront un apport personnel d’au moins 30 % et d’une forte expérience au regard des risques pour ce type de commerces.

Le temps de l’analyse et de la réflexion doit être pris par l’entrepreneur avant tout investissement.

Plus le dossier sera ficelé, plus le taux de réussite du projet professionnel sera élevé.


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