Avance sur intéressement

L’avance sur intéressement qu’est-ce que c’est ?

L’intéressement représente l’attribution d’une prime à un salarié en contrepartie de son effort (ou apport) réel ou supposé.

L’objectif est l’implication de l’employé ou du collaborateur dans les performances de l’entité.

En filigrane, la direction ou le management émet l’hypothèse que le salarié haussera sa contribution professionnelle – productivité ; heures travaillées ; compétences et formation ; comportement positif aligné à la stratégie et aux valeurs de l’entreprise ; motivation optimisée ; etc.

L’intéressement est souvent conditionné à des critères plus ou moins objectifs – atteinte des objectifs de vente ; but social ou environnemental ; attitude responsable et conforme ; etc.

La mécanique est basée sur la récompense ou l’appât du gain (la logique du « travailler plus ou mieux pour gagner plus »).

Cela sous-tend une volonté de classer les salariés en fonction de critères de performances afin d’obtenir un mode de fonctionnement cohérent et accepté du plus grand nombre (établissement de règles précises et rigoureuses pour éviter le désordre et l’arbitraire dans la distribution des rémunérations car chacun est différent).

Avance de l’intéressement : obligation ou option

Quant à l’avance sur intéressement, c’est une avance d’argent attribuée à un salarié du privé par son employeur.

Cette avance est une forme de crédit (gratuite si un taux d’intérêt n’est pas pratiqué par l’entreprise).

L’employeur n’est pas obligé d’accepter la demande d’une avance sur intéressement car ce n’est pas son rôle ou sa fonction.

Acompte obligatoire

En revanche, l’entreprise est tenue d’accorder un acompte sur salaire ou rémunération (car travail déjà effectué donc dû).

Par ailleurs, il ne faut pas confondre l’intéressement et la participation salariale.

Données à retenir 

  1. les compléments de revenus et de ressources constituent une forme d’amélioration du pouvoir d’achat des employés dont le principe est basé sur le niveau de performance ;
  2. 10 % des petites et moyennes entreprises (PME) s’appuient sur le levier de l’intéressement selon des estimations du Medef ;
  3. 1959 est l’année de naissance officielle ou légale du système de récompenses par l’intéressement – dans l’Histoire, cela a toujours existé dans la pratique ou l’usage (plus on travaille bien et mieux, plus on gagne de l’argent et des faveurs) ;
  4. un accord entre le patronat et les syndicats ou représentants des salariés régule les mécanismes de la participation (les règles précises et rigoureuses pour éviter des dérives) ;
  5. l’avance financière reste une option (et non un droit ou une obligation) à la seule discrétion de l’entreprise.

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