Définition de la multigestion

La multigestion est en plein essor grâce aux améliorations des opportunités portées par les OPCVM.

Définition 1 : la multigestion est la délégation, confiée à une société de gestion de portefeuille ou un gestionnaire de fortune, de pouvoir investir à travers les instruments d’autres sociétés de gestion.

Définition 2 : la multigestion est un fonds de fonds. C’est une forme appréciée de stratégie patrimoniale par son effet d’ubiquité. Les instruments sélectionnés sont une prise de participation à des Sicav et des FCP considérés les plus fructueuses à moindre risque.

L’objectif de la multigestion est la sélection des gestionnaires en fonction de la qualité des investissements (gestion du risque, proportion thématique et indicielle, variété des géographies), l’analyse quantitative des résultats, l’aptitude à identifier des « small cap » solides à fortes potentielles de croissance.

La multigestion consiste à répartir la gestion patrimoniale entre plusieurs acteurs gestionnaires. La répartition et la diversification permettent de réduire les risques d’investissement.

Il existe de nombreuses formes :

-multigestion thématique (matières premières, valeurs financières, industrie du luxe, industrie automobile, etc.) ;

-multigestion alternative ;

-multigestion géographique ou indicielle.

Cette stratégie patrimoniale est considérée alternativement comme « ringarde » par les investisseurs en temps d’euphorie économique et « géniale » en temps de crise économique.

La sélection des multigérants passe notamment par :

  • le niveau de transparence des positions financières en temps réel, à la disposition du public ou de la clientèle ;
  • la capacité liquidative ;
  • les frais de gestion ;
  • les expériences, l’expertise des analystes et le degré de spécialisation.

Le développement de l’intelligence artificielle spécialisée dans le traitement de l’information financière, économique et politique amène des bouleversements dans le monde de la gestion de patrimoine. Qui peut concurrencer des supercalculateurs spécialisés ? Certainement pas l’homme.