Comment emprunter un microcrédit social (définition) en exclusion bancaire ?

C’est quoi un microcrédit social ? La définition économique précise ? Qu’est-ce qu’une exclusion bancaire ?

Le microcrédit social représente un prêt d’argent dont le montant est faible à destination d’une population fragilisée par une forme d’exclusion bancaire dans le but de financer une micro-activité commerciale, l’achat d’un véhicule de transport pour faciliter la recherche d’un emploi ou l’acquisition nécessaire de biens électroménagers.

Le micro-crédit – aussi orthographié avec un tiret – est une alternative au prêt bancaire classique : les entrepreneurs, artisans et commerçants peuvent lancer ou développer leur micro-entreprise avec cette forme de financement.

L’exclusion bancaire correspond au fait, pour une personne physique ou morale, de ne pas être en mesure de trouver une banque pour financer une activité voire pour ouvrir un compte bancaire. On dit alors que ces personnes sont exclues du système financier et économique.

L’ensemble des activités de microcrédit désigne la microfinance.

106 millions, c’est le nombre de personnes qui ont recours au microcrédit dans le monde, le saviez-vous ?

750 euros représente le montant moyen accordé par projet, le saviez-vous ?

1450 organismes en microfinance sont répertoriés dans le monde, le saviez-vous ?

En France, ce sont les associations principalement qui distribuent ce type de financement solidaire dont l’acteur le plus connu est appelé Adie – association pour le droit à l’initiative économique – dont les coordonnées sont :

  • adresse si envoi de courrier : Association Adie 139 boulevard de Sébastopol 75002 Paris ;
  • numéro de téléphone : 01 49 33 19 00.

Le microcrédit social est l’un des dispositifs contre le surendettement des familles et l’exclusion du système bancaire ou du crédit classique. Le microcrédit social est une arme et une alternative au crédit à la consommation. Pour les foyers fragiles ou les plus démunis, les fameux travailleurs pauvres et salariés précaires,  le microcrédit est une nouvelle chance et une solution financière pour rebondir.

Agir avec les prêts sans trop de dettes !

Il permet l’achat d’une automobile pour aider le particulier à se déplacer, de matériel ou de biens d’équipements, à la création d’entreprise… Ce mécanisme, associé aux revenus RSA – revenu de solidarité active -, permet d’accompagner l’insertion professionnelle des demandeurs d’emplois, des chômeurs, des citoyens touchant les allocations sociales de base… selon le rapport du Grenelle de l’insertion (ministère, associations de surendettement, syndicats, travailleurs sociaux…).

Le microcrédit reste un emprunt personnel remboursable aux créanciers prêteurs : banques, organismes de prêt… La Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et la Banque de France sont associés à ce projet universel du microcrédit social pour lutter contre la pauvreté et la misère de millions de Français (salariés ou pas).

Autonomie et crédit

Le montant de prêt pour un microcrédit social est de 3000 euros au maximum pour une famille. C’est un crédit affecté à un achat et une dépense précise : la facture peut être demandée par l’organisme financier prêteur. Les besoins sont essentiellement pour l’acquisition d’une machine à laver, un chauffage plus économique (économie d’énergie) ou une voiture.

Des taux d’intérêt fixes sont appliqués pour ces emprunts : ils sont minimes, de l’ordre de 2 %. L’emprunteur du microcrédit ne doit pas devenir un consommateur actif : ce n’est pas une réserve d’argent ou un crédit revolving !

L’objectif des pouvoirs publics est de sortir de l’endettement excessif ou du surendettement des ménages aux revenus et aux ressources modestes.

Le rachat de crédits et le microcrédit social, quelles différences ?

L’aide financière aux familles endettées est une bonne chose avec le microcrédit : c’est du petit financement pour améliorer le quotidien de foyers et passer un cap dans une vie tourmentée (accident de vie : divorce, séparation, chômage, décès, maladie, arrêt de travail, baisse de revenus pour un artisan-commerçant…).

Ce dispositif est aussi destiné aux personnes en situation de surendettement par la souscription passée de crédits immobiliers (pour propriétaires), de prêts à la consommation pour les locataires, de cartes de crédits revolving…

Quelles sont les solutions proposées par l’État ou les banques ? À part le dossier de surendettement à la commission de la Banque de France et la faillite personnelle, qu’aucun ne désire ? Le regroupement de crédits, avec ou sans garantie d’hypothèque, est l’alternative aux dettes excessives.

On appelle cela aussi une restructuration de créances ou un refinancement d’emprunt personnel. Les mensualités de remboursement sont divisées par deux avec un courtier spécialiste ou une société de consolidation de prêt. Les impayés ou défauts de paiement d’échéances mensuelles sont acceptés par les agences de gestion de la dette : FICP en Banque de France uniquement pour les propriétaires d’un actif immobilier.