Assurance pertes financières

Question :

Nous somme une SARL dans le montage acoustique industriel et de la tuyauterie industrielle, je possède une assurance protection professionnelle depuis trois ans et je voudrais savoir comment l’utiliser car suite à la crise, je n’ai plus de rentrée financière professionnelle et personnelle depuis plus de 2 mois. Merci de me renseigner pour ce problème.

Sans compter que j’ai une ligne de crédit professionnelle de 100000 euros que l’entreprise n’est plus en situation de la rembourser.

Je fais patienter la banque en prétextant d’un carnet de commandes qui arrive et des paiements qui arrivent à maturité. En réalité, je n’ai que des factures qui arrivent et je n’ai aucune entrée d’argent qui arrive. Je ne sais plus quoi faire.

Notre produit industriel est de qualité, et nos procédés ont reçu un investissement humain et technique permettant d’affronter la concurrence.

Mais les grandes entreprises qui commandent choisissent des sociétés dont les patrons se connaissent lors des appels d’offres.

Réponse :

Une assurance pertes financières est un contrat d’assurance destiné aux entreprises dans le but de couvrir un risque de perte de clients ou de baisse de chiffre d’affaires sous certaines conditions.

Les critères de couverture de risque se négocient de gré à gré, entre l’assureur et l’entreprise.

Tout dépend des détails signés dans le contrat d’assurance protection professionnelle.

Chaque contrat assureur est unique avec des conditions spécifiques.

Il faut lire votre convention avec les détails des garanties ainsi que les conditions d’indemnisation : y a-t-il une clause de pertes financières dans le contrat et quels sont les critères évoqués ?

Par ailleurs, la compagnie d’assurance ne peut pas se substituer à l’entrepreneur ou au management pour la résolution des problématiques business rencontrées.

Autrement dit, même en cas d’indemnisation, cette solution partielle est temporaire ou conjoncturelle et ne répond pas un problème paraissant structurel.

Le management de l’entité devra probablement revisiter la stratégie et la dépendance vis-à-vis des grandes entreprises clientes.

En résumé, transformer l’entreprise – produit ; client ; force de vente ; logistique ; distribution ; etc.- pour survivre dans ce nouvel écosystème d’affaires complexe et protéiforme.

La filière industrielle est confrontée à des mutations profondes en rapport avec la robotisation croissante, la concurrence féroce nationale et internationale, etc.